Dans le genre n’importe quoi, le scénario de Jurassic World se pose d’ores et déjà comme une référence… Bourré d’incohérences, d’idées de merde et de personnages idiots, le reboot de la franchise lancée par Steven Spielberg a redéfini les standards de la connerie au cinéma.
Le nawak est tellement fort dans ce film que j’ai dû en faire deux épisodes… Voici le premier :
Total Nawak #4 – Jurassic World (Partie 1) :
Pas grand chose à redire des 15 premières minutes du film : ça part plutôt bien, les images du parc sont grandioses, et ça sent le grand spectacle. Plutôt cool.
Là où tu commences à te questionner sur l’hygiène mentale (ou le QI) des scénaristes, c’est quand on découvre que les Velociraptors se dressent… et de surcroît qu’ils se dressent avec un clicker, comme des chiens, quoi. Pas besoin de vérifier auprès de paléontologues pour savoir que c’est une idée de merde, mais certains n’ont visiblement pas pu s’empêcher de prendre la parole, comme Jean Le Lœuff dans un article paru sur le site du Nouvel Obs et justement intitulé « Jurassic World » : le vélociraptor, un génie ? Plutôt une grosse dinde pas si futée.
On passera sur le fait que Chris Pratt utilise son clicker n’importe comment, mais relevons simplement le fait que sur un film avec un budget de $150,000,000, personne n’a été foutu de se renseigner – même vite fait – sur l’utilisation d’un clicker. Ça en dit long sur le souci des scénaristes de créer un film vraisemblable…
La pièce de résistance de cette première partie du film, c’est l’évasion de l’Indominus Rex, un dinosaure créé en laboratoire. Cette partie est tellement con et à tant de niveaux que c’est presque dur d’en parler. Voyons très rapidement comment elle s’articule : le dinosaure griffe son mur et « modifie sa signature thermique » de manière à disparaître des écrans des caméras thermiques ; les idiots du parc croient qu’ils s’est enfui, paniquent et rentrent dans son enclos ; quand le dinosaure surgit de derrière un arbuste, les idiots ouvrent la grande porte pour ressortir, lui permettant ainsi de s’enfuir.
Il y a tellement d’incohérences ici… que je n’ai même pas le courage de toutes les rappeler. L’essentiel est dans la vidéo Total Nawak #4 – Jurassic World à partir de 3:45. On pourrait bien évidemment détailler encore plus !… Le pire dans tout cela étant sans doute le fait que le dinosaure puisse devenir invisible des caméras thermiques grâce à « quelques brins d’ADN de grenouille arboricole« . Bullshit total.
Une fois le dinosaure lâché dans la nature, les incompétents du parc décident de le capturer avec un pistolet tranquillisant et un filet (bin ouais, parce qu’il a coûté blinde de pognon, et le milliardaire qui disait que c’était pas l’important le flouze, après il change d’avis). Le dinosaure pose un guet-apens grâce à sa balise GPS et décime « l’équipe confinement » sous-armée.
C’est aussi quelque chose que l’on appréciera dans ce film : la stupidité totale de certaines actions ou décisions de la part de personnages qui, par ailleurs, semblent tout à fait normaux. Et on l’appréciera à sa juste valeur : permettre au scénario d’avancer dans le sens prédéterminé par les scénaristes.
Mais bref, passons au deuxième épisode…
Total Nawak #5 – Jurassic World (Partie 2) :
C’est encore plus n’importe quoi, on est d’accord. Le milliardaire part en sucette et se crashe, libérant par sa faute les ptéranodons qui attaquent le centre du parc, le barbu grassouillet insiste pour libérer les raptors… Bien entendu, c’est une idée de merde… Et surtout, ça finit en mode Godzilla nawak. Le T-Rex se met au service des humains, idem pour les vélociraptors…
Et cette scène de fin… Sérieusement ? Le T-Rex et le Raptor a la limite de se rouler des pelles. C’est juste complètement, totalement et irrémédiablement N’IMPORTE QUOI ce film ! Et dire que Colin Trevorrow va réaliser Star Wars IX… Ça fout les boules !